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Si je devais le résumer…

C’est un beau roman graphique,

sur le déracinement, l’abandon de son pays d’origine pour un Eldorado qui ne tient pas toujours ses promesses.

sur la transmission de l’histoire familiale de génération en génération et sur le poids dont on leste parfois le dos de ses enfants.

sur le secret et le renoncement souvent lourd de conséquences.

Et plein d’autres choses encore.

C’est l’histoire…

De Romeo un jeune garçon que son père confie à son grand père Ottavio un « macaroni » au pays des « patates frites » pour une semaine. Le jeune garçon le voit à peine une fois par an et l’appelle « le vieux chiant ». Les jours passent et le jeune garçon découvre le passé de son « nono » qui sous sa carapace est un homme fragile et malade. Lucie une petite voisine va l’aider dans la découverte de cette histoire si différente de celle d’un jeune garçon de notre époque.

Ce qui m’a emballé…

Tout absolument tout

  • Le dessin doux et les couleurs chaudes comme l’Italie ainsi que les dessins en filagrammes symbolisant les souvenirs du grand père…
  • Finalement peu de texte, beaucoup de chose passe dans l’image.
  • L’humour de certaine situation, les Macaroni, Mussolini et tutti quanti
  • La retranscription de la souffrance de ce vieil homme usé.
  • La tendresse qui s’installe petit à petit entre le grand père et le petit fils qui s’apprivoisent.
  • Sincèrement le pitch de départ ne me tentait pas mais c’est une histoire tellement chargée d’émotion qu’on ne peut rester de marbre.

Le mot de la fin…

Une magnifique histoire, bouleversante à lire et à offrir aux adultes mais aussi aux enfants pour comprendre « nos vieux chiants » de grands parents.